Les paroles prononcées par nos parents lorsque nous étions enfants se sont imprimées dans notre subconscient et sont devenues une voix intérieure qui résonne au moment où nous devons dire « non » :

« ne sois pas égoïste »
« aide les autres »
« Prends en compte les intérêts des autres. »
« meurs pour toi-même et aide ton ami ».
« Pense à maman (papa, grand-mère, tante Katya) »
« cède à ta sœur, tu es plus âgée.
« Ne sois pas gourmand, donne l’ours à Jean. »

Si la devise « Pense aux autres » devient le principe directeur de la vie et que nous sommes habitués à nous négliger pour les autres, cela devient un problème.

Il est vrai que le fait de donner nous aide à interagir avec les autres, à gagner leur affection, leur attention et leur amour.

Mais il y a un revers à la médaille. En faisant des concessions, en acceptant et en supprimant notre moi intérieur en permanence, nous déplaçons progressivement les limites de notre personnalité. Or, les frontières personnelles sont comme les frontières d’un État. Si elles sont régulièrement violées, la sécurité, la tranquillité d’esprit, le confort intérieur et la satisfaction de vivre s’effondrent également.

Nous ressentons un malaise, nous voulons y remédier. Mais le conflit nous déchire de l’intérieur. Depuis l’enfance, nos parents nous ont inculqué : tu seras bon, obéissant, je t’aimerai, je prendrai soin de toi.

Pour un enfant, l’amour de ses parents est une chance de ne pas périr, de survivre. Être bon, c’est ravaler son ressentiment et céder, c’est renoncer à son jouet préféré, c’est renoncer au bonbon tant désiré.

En grandissant, notre capacité à survivre cesse de dépendre de l’amour parental, mais la peur qui s’est installée dans l’enfance ne nous permet pas de nous détendre. La voix vient du subconscient : « tu dois penser aux autres, pas à toi », « tu ne dois pas être égoïste ». Nous recherchons inconsciemment l’approbation de notre parent intérieur et nous nous rendons à l’autre bout de la ville tard dans la nuit parce qu’Anna (Sveta, Vita) a besoin d’aide, nous prêtons de l’argent en sachant que nous ne le récupérerons pas.

Nous sacrifions nos propres désirs, nous ne pouvons pas dire non. Et nous donnons, nous donnons. Mais nous n’obtenons rien en retour. Anya (Sveta, Vitya) a l’habitude de se servir de nous. Pour elles, c’est une norme. C’est une évidence. La relation est unilatérale. Vous investissez, pas de retour. Ce type de relation n’implique pas de rendre la pareille. C’est votre décision de vous sacrifier pour les autres. C’est votre peur de perdre leurs faveurs et d’être laissé seul si vous dites « non » à une demande inconfortable.

Et si, soudain, vous décidez de changer quelque chose, vous vous sentez automatiquement coupable.

Et si nous ne sommes pas d’accord, nous nous sentons coupables. « Je n’ai pas le droit de penser à moi. Je dois penser aux autres. »

Les gens profitent de nos faiblesses. « Je t’aime, alors tu dois faire ça ». « Tu es mon ami, alors laisse tout tomber et viens chez moi. » Mais l’amour ou l’amitié dans une telle relation est une illusion. C’est de la manipulation, pour vous faire faire des choses que vous ne voulez pas faire.

Oui, et nous commençons nous-mêmes à éprouver du ressentiment et à manipuler : « Je fais tout pour toi et tu… ». Au lieu de l’amour et de l’acceptation, nous obtenons l’effet inverse. Nous ne sommes pas pris au sérieux, nous sommes trahis, ignorés.

Nous devons être conscients de nos intérêts et de nos besoins. Et les défendre.
N’ayez pas peur de dire non lorsque vous n’avez pas envie de faire quelque chose.
Faites les choses de la manière qui vous convient et qui est confortable pour vous, pas pour vos « amis » conditionnels.

Un ego sain, une qualité dont nous avons tous besoin. La capacité à protéger ses limites, son espace personnel et à répondre à ses besoins est la garantie d’une vie heureuse.

Une personne qui sait comment recoudre sa propre personne, sa personnalité, une personne autosuffisante suscite toujours l’intérêt et le respect.

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Ce regard indique la détermination. Vous aurez l’impression de « regarder dans votre âme ».

Pause énergétique
Certaines personnes aiment poser des questions gênantes devant les autres pour obtenir une réponse.
Si vous ne voulez pas répondre, utilisez la pause énergétique.
Vous regardez votre interlocuteur dans les yeux comme si vous alliez répondre. Mais vous ne dites rien. Il attend une réponse. Vous restez silencieux et vous le regardez.
Dans cette situation, votre adversaire doit détourner le regard.
Vous pouvez alors passer à un autre sujet.

Pause et encouragement
Il arrive qu’une personne exige quelque chose de manière déraisonnable, mais avec émotion et persévérance. Elle espère que vous céderez pour éviter le conflit. Ou que vous réagissiez de manière agressive, le conflit est alors inévitable.

Faites une pause et poursuivez la conversation de manière amicale. Savoir qu’il n’y aura pas de conflit. En se sentant soutenu, l’interlocuteur se calmera, réduira le ton de la conversation.

Vous acquiescez, vous vous taisez et vous le laissez continuer à parler. Peu à peu, il commencera à s’expliquer, puis à se justifier et même à s’excuser.

Protection contre les regards
Si vous remarquez que quelqu’un vous dévisage, regardez-le dans les yeux, souriez et détournez le regard.

Vous montrez ainsi clairement que vous avez remarqué le regard, mais que vous ne vous en souciez pas. Ce faisant, vous bloquez une éventuelle agression et une influence négative.

Surmonter le ressentiment
Que faire si votre interlocuteur est désagréable, scandaleux ou méchant, mais que vous devez communiquer avec lui ?
Imaginez-le comme un enfant scandalisé, tapant du pied, criant.

Son mauvais comportement signifie qu’il est malheureux, rancunier, gâté.

S’il est ainsi, c’est qu’il a grandi dans un environnement défavorable. Il ne sait pas faire autrement ou il ne sait pas comment faire.

Et vous n’êtes pas loin de la vérité : les schémas de comportement se mettent en place dès l’enfance. La façon dont un enfant est traité par ses parents est la façon dont il traitera plus tard les autres.

En changeant les perceptions, vous ne pourrez plus être en colère contre la personne. Et les gens peuvent sentir comment ils sont traités. L’empathie, la compréhension et la gentillesse sont désarmantes.

La pression
Certaines personnes utilisent la pression directe, c’est-à-dire qu’elles répètent sans cesse les mêmes exigences pour atteindre leurs objectifs. Doucement, fermement, avec insistance ou discrètement.

Ils vous font comprendre que vous n’avez pas d’autre choix.
Posez une question directe : « Est-ce que tu me mets la pression ? »
Généralement, la personne est perdue et cesse de faire pression.

Savoir dire « non » est essentiel.
« Il est important de dire non non non seulement à vos adversaires, à vos manipulateurs, mais aussi à vos amis, à vos connaissances et à vos parents.
Il ne faut pas dire « non », « je ne sais pas » ou « on verra ».
Vous devez être capable de dire « non ».
Ne justifiez pas votre refus.

Les excuses vous indiquent que vous n’êtes pas sûr de votre « non » et que l’on peut s’attendre à ce que vous disiez « non » tôt ou tard.
Oui, la culpabilité n’est pas du tout de mise ici.

Dire non, c’est votre droit !

Cela dépend de la situation, tout comme la règle précédente. Parfois, il n’est pas nécessaire d’être catégorique. Et il est nécessaire d’expliquer.

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Tout est remis à  » plus tard  » : les plaisirs, les joies, les vacances. La parure chic languit en attendant les invités et la robe branchée est cachée jusqu’à une grande occasion.

En permanence, on a l’impression de vivre comme un  » courant d’air « . Mais quand ….. arrive, c’est là que la vraie vie commence.

Le COJ est comme une route qui ne mène nulle part. Vous renoncez à de petites joies, à des plaisirs momentanés pour quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais. Tant que vous attendez cette « occasion spéciale », la vie vous échappera.

Pourquoi cela se produit-il ?
Les gens détestent leur travail, ils vivent avec des gens qu’ils n’aiment pas, ils n’ont pas de repos. Mais ils ne font rien pour y remédier. Il peut y avoir de nombreuses raisons.

• C’est ainsi que les parents ont été élevés, les parents des parents et ainsi de suite, vous élèverez donc vos enfants de la même manière. L’exemple de leurs parents est comme les règles de vie, il ne faut pas les transgresser.
• Si vous ne les laissez pas prendre des initiatives, faire ce qu’ils veulent ou se débrouiller seuls, ils ne se débrouilleront pas seuls à l’âge adulte.
• Si vous avez une faible estime de vous-même, vous vous faites constamment des réflexions : « je n’en suis pas digne » ou « ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas encore assez mûr ».

Que puis-je faire ?
La chose la plus importante est de vous libérer du syndrome et de commencer à vivre votre vie maintenant.

1. La tâche de Rich Dad :
   Imaginez que vous avez un père riche. Écris tout ce que tu veux, article par article.
   Le papa riche paiera pour toi et fera tout à ta place
   Oubliez maintenant le papa riche. Sous chaque point, écris comment tu peux réaliser tes souhaits.
   Par exemple, trouver un deuxième emploi, créer une entreprise, épargner une petite somme sur chaque salaire, etc.
2. Passez à l’action !
   Ouvrez un compte d’épargne et mettez-y 500 roubles.
   Préparez un délicieux dîner pour renforcer la relation.
   Ne faites qu’un pas sur chaque point. Oubliez les mots « je commencerai demain ».
3. Faites sortir le service !
   Aimez-vous. N’attendez pas une occasion spéciale.
   Buvez du thé dans une tasse interdite, portez une robe cool, détendez-vous enfin aux Maldives. Ou en Turquie.
   Le fait est que l’occasion spéciale que vous attendez, c’est VOUS !

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Cependant, très peu de personnes souffrant de BDD reçoivent de l’aide. Certaines ont peur de la stigmatisation, d’autres ne parviennent pas à trouver un bon spécialiste, et d’autres encore ignorent tout simplement qu’elles souffrent d’un trouble plutôt que d’un mauvais caractère

Voici quelques signes qui suggèrent qu’il s’agit d’une PFL

1. Idéalisation et dévalorisation
   Les personnes souffrant d’un trouble borderline sont sujettes à ces deux polarités dans tous les domaines de la vie.

L’idéalisation et la dévalorisation peuvent se mélanger ou changer très rapidement. Si une personne construit une relation, c’est comme un tour de montagnes russes

Conflit : dans le désir d’intimité et la peur d’être abandonné.

Le désir d’intimité pousse d’abord à fermer les yeux sur tous les défauts, et la peur que le partenaire parte conduit à la dévalorisation. Partir en premier ne fait pas aussi mal.

2. l’impulsivité
   Les personnes souffrant de PDI agissent souvent de manière rapide et irréfléchie. Elles peuvent facilement quitter leur emploi, partir en voyage sans argent, avoir des relations sexuelles non protégées. Elles s’entichent rapidement de quelque chose, puis s’en désintéressent brusquement.

Cette impulsivité est une façon de faire face aux expériences douloureuses. Fuir des émotions ou des expériences effrayantes ou une situation qui peut y contribuer.

Malheureusement, les conséquences des décisions spontanées ne permettent pas de se débarrasser des émotions. Au contraire, elles s’intensifient et contribuent aux sentiments de culpabilité et de honte qui sont difficiles à vivre pour l’individu.

3. Une émotivité exacerbée
   Les émotions sont exacerbées, comme poussées à leur paroxysme : là où beaucoup souriraient légèrement, une personne atteinte d’un TED se sentirait euphorique ; au lieu d’une légère irritation, elle éprouverait une forte colère

Tout cela s’accompagne d’une grande sensibilité au rejet, à la critique, à la négligence et à l’échec. Et toute expérience négative est profondément et durablement handicapante.

4. Comportement d’automutilation
   Environ 50 à 80 % des personnes atteintes de PDI s’automutilent.

Raisons : pour se débarrasser d’une douleur interne, au bord de la douleur physique, d’une tension, pour essayer de prendre le contrôle d’eux-mêmes et de leur vie : pour exprimer la colère, pour engourdir la douleur émotionnelle, pour se punir ou pour retrouver un sens de la réalité du monde.

L’automutilation peut se manifester de multiples façons : comportements à risque, dépendances, coupures – les formes sont nombreuses.

5. Insécurité du soi
   Nous avons généralement des réponses aux questions simples « Qui suis-je ? », « Qu’est-ce que j’aime ? », « Quel genre de nourriture est-ce que j’aime ? », mais les personnes atteintes de PFL ont des difficultés à se comprendre et à se décrire.

Non seulement les idées sur soi sont contradictoires et changent constamment, mais l’instabilité de l’estime de soi et le sentiment de vide sont des compagnons courants du trouble borderline.

Le trouble borderline ne peut pas être guéri complètement. Mais il est possible d’apprendre à l’accepter et à vivre avec, d’une manière qui ne nuise ni à soi-même ni aux autres. Vous pouvez apprendre à comprendre et à reconnaître ce qui vous déséquilibre et à le gérer afin de réduire l’impact du trouble borderline sur votre vie.

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