Le trouble de la personnalité limite a des répercussions négatives sur tous les aspects de la vie d’une personne et nécessite presque toujours l’aide d’un psychothérapeute ou d’un psychiatre.

Cependant, très peu de personnes souffrant de BDD reçoivent de l’aide. Certaines ont peur de la stigmatisation, d’autres ne parviennent pas à trouver un bon spécialiste, et d’autres encore ignorent tout simplement qu’elles souffrent d’un trouble plutôt que d’un mauvais caractère

Voici quelques signes qui suggèrent qu’il s’agit d’une PFL

  1. Idéalisation et dévalorisation
    Les personnes souffrant d’un trouble borderline sont sujettes à ces deux polarités dans tous les domaines de la vie.

L’idéalisation et la dévalorisation peuvent se mélanger ou changer très rapidement. Si une personne construit une relation, c’est comme un tour de montagnes russes

Conflit : dans le désir d’intimité et la peur d’être abandonné.

Le désir d’intimité pousse d’abord à fermer les yeux sur tous les défauts, et la peur que le partenaire parte conduit à la dévalorisation. Partir en premier ne fait pas aussi mal.

  1. l’impulsivité
    Les personnes souffrant de PDI agissent souvent de manière rapide et irréfléchie. Elles peuvent facilement quitter leur emploi, partir en voyage sans argent, avoir des relations sexuelles non protégées. Elles s’entichent rapidement de quelque chose, puis s’en désintéressent brusquement.

Cette impulsivité est une façon de faire face aux expériences douloureuses. Fuir des émotions ou des expériences effrayantes ou une situation qui peut y contribuer.

Malheureusement, les conséquences des décisions spontanées ne permettent pas de se débarrasser des émotions. Au contraire, elles s’intensifient et contribuent aux sentiments de culpabilité et de honte qui sont difficiles à vivre pour l’individu.

  1. Une émotivité exacerbée
    Les émotions sont exacerbées, comme poussées à leur paroxysme : là où beaucoup souriraient légèrement, une personne atteinte d’un TED se sentirait euphorique ; au lieu d’une légère irritation, elle éprouverait une forte colère

Tout cela s’accompagne d’une grande sensibilité au rejet, à la critique, à la négligence et à l’échec. Et toute expérience négative est profondément et durablement handicapante.

  1. Comportement d’automutilation
    Environ 50 à 80 % des personnes atteintes de PDI s’automutilent.

Raisons : pour se débarrasser d’une douleur interne, au bord de la douleur physique, d’une tension, pour essayer de prendre le contrôle d’eux-mêmes et de leur vie : pour exprimer la colère, pour engourdir la douleur émotionnelle, pour se punir ou pour retrouver un sens de la réalité du monde.

L’automutilation peut se manifester de multiples façons : comportements à risque, dépendances, coupures – les formes sont nombreuses.

  1. Insécurité du soi
    Nous avons généralement des réponses aux questions simples « Qui suis-je ? », « Qu’est-ce que j’aime ? », « Quel genre de nourriture est-ce que j’aime ? », mais les personnes atteintes de PFL ont des difficultés à se comprendre et à se décrire.

Non seulement les idées sur soi sont contradictoires et changent constamment, mais l’instabilité de l’estime de soi et le sentiment de vide sont des compagnons courants du trouble borderline.

Le trouble borderline ne peut pas être guéri complètement. Mais il est possible d’apprendre à l’accepter et à vivre avec, d’une manière qui ne nuise ni à soi-même ni aux autres. Vous pouvez apprendre à comprendre et à reconnaître ce qui vous déséquilibre et à le gérer afin de réduire l’impact du trouble borderline sur votre vie.