L’efficacité d’une psychothérapie ne se mesure pas en termes quantitatifs. Personne ne peut vous garantir, par exemple, qu’après 10 séances, vous aurez 5 fois plus confiance en vous (cela peut paraître idiot) ou que vous retrouverez l’amour dans votre relation conjugale. Le résultat dépend de vos propres efforts et la tâche du thérapeute est de vous guider soigneusement dans la bonne direction. Comment trouver un bon « guide de l’âme » sensible et ne pas se faire prendre en flagrant délit de manque de professionnalisme – lisez notre article.

Ce que vous devez savoir sur un thérapeute AVANT d’assister à une séance

L’essentiel :

La formation. La psychothérapie ne peut être pratiquée que si l’on dispose d’une formation de base en médecine ou en psychologie. Le professionnel doit également avoir suivi un recyclage professionnel.
Supervision et thérapie personnelle. La personne à qui vous confiez vos pensées et vos émotions doit d’abord être amie avec votre tête J Sinon, c’est un cordonnier sans chaussure. Une moyenne de 250 à 300 heures de thérapie personnelle est considérée comme suffisante selon les normes européennes.
Spécialisation. Par exemple, si vous souhaitez rétablir votre relation avec votre conjoint, il est judicieux de rechercher un spécialiste dont le profil principal est de travailler avec des couples mariés.

En outre :

La manière dont il répond à vos questions. Parle-t-il des méthodes et du déroulement des séances ? À ce stade, vous pouvez vérifier sa compétence.
Consultez ses médias sociaux. Vérifiez si les idées qu’il publie dans ses articles correspondent aux vôtres. Soyez attentif à la manière dont il mène le dialogue dans les commentaires.
L’endroit où le thérapeute vous voit. Il n’est pas bon qu’il organise des séances à domicile. C’est encore pire s’il ne sépare pas l’espace personnel de l’espace professionnel.
Tenez compte de souhaits aussi « mineurs » et subjectifs que le sexe et l’âge du thérapeute. C’est important pour que vous vous sentiez à l’aise et détendu.

Sonnettes d’alarme
Discussions sur la religion ou l’ésotérisme. Les psychothérapeutes peuvent utiliser des exercices et des techniques spécifiques au cours de leurs séances. Cependant, si le thérapeute vous parle d’énergie cosmique ou de Dieu tout-puissant, tournez-vous pour partir. Un tel « spécialiste » peut même vous faire du mal.
Il promet des résultats rapides. Même si vous venez de voler un paquet de beurre au supermarché et que vous vous sentez coupable, la psychothérapie ne peut pas être rapide comme l’éclair et le résultat garanti. Le travail sur les émotions, les phobies et les traumatismes est un processus à long terme. Si une personne vous promet de résoudre tous vos problèmes en deux séances (souvent sans même savoir ce que vous venez lui demander), il s’agit probablement d’un amateur ou d’un escroc.
Critiquer ses collègues. Oui, le thérapeute peut attirer l’attention avec tact sur l’inefficacité des méthodes de certains de ses collègues. C’est mauvais signe s’il passe à la personnalité ou à la dérision.
Imposer des services. Rappelez-vous que vous seul pouvez déterminer si vous avez besoin ou non d’une thérapie. Si le « psychothérapeute » fait pression, si vous n’êtes pas à l’aise, cherchez un autre spécialiste.
Il parle en termes abscons. L’utilisation fréquente de termes professionnels peut cacher une certaine incompétence. La tâche d’un bon thérapeute est de vous « démêler », et non l’inverse J

Ce à quoi vous devez faire attention pendant la séance

La ponctualité. Les séances commencent et se terminent à l’heure – le client se sent ainsi plus stable et plus détendu. Si le thérapeute est souvent en retard ou s’il veut terminer la séance plus tôt que prévu, ce n’est pas très professionnel.
Conseils. Un bon thérapeute respecte son client et ne se permet pas de commenter ses pensées/sentiments, de lui donner des conseils ou de l’inciter à « se ressaisir ». Le rôle du thérapeute est de guider, pas de décider à votre place.
Une amitié ou une histoire d’amour avec le client. Une relation particulière se développe entre le thérapeute et le client. Il peut y avoir de la sympathie, car le thérapeute est quelqu’un en qui vous avez confiance plus que n’importe qui d’autre. Mais le thérapeute ne doit pas laisser votre relation dépasser le cadre professionnel, en allant au bar avec vous, en vous téléphonant tard le soir, etc.
Approbation des abus moraux/physiques. Le thérapeute ne doit en aucun cas envisager la violence comme une option. Si vous entendez cela, fuyez. Un tel « spécialiste » peut briser le psychisme.
Sentiments personnels. Ecoutez-vous. Avez-vous l’impression que l’on vous écoute et que l’on essaie de vous aider ? Vous êtes-vous senti à l’aise pendant la séance ? Si ce n’est pas le cas, cela ne signifie pas que le thérapeute est mauvais. Il se peut simplement qu’il ne soit pas la bonne personne pour vous et c’est très bien ainsi.