La dépression est toujours une maladie complexe et grave qui doit être corrigée et traitée.

Un épisode dépressif se caractérise par une humeur maussade, une baisse d’énergie et d’activité. La capacité à se réjouir, à apprécier, à s’intéresser et à se concentrer est réduite. Une grande fatigue, même après un effort minime, est fréquente. Le sommeil et l’appétit sont généralement altérés. L’estime de soi et la confiance en soi sont presque toujours réduites, même dans les formes légères de la maladie. Les idées de culpabilité et de dévalorisation sont souvent présentes. La mauvaise humeur, qui varie peu d’un jour à l’autre, est indépendante des circonstances et peut s’accompagner de symptômes dits somatiques, tels que la perte d’intérêt et de sensations de plaisir, le réveil plusieurs heures plus tôt que d’habitude, un retard psychomoteur prononcé, l’anxiété, la perte d’appétit, la perte de poids et la diminution de la libido.

Si vous soupçonnez une dépression chez vous ou chez un proche, vous devriez consulter un psychologue ou un psychiatre. Dans le cas d’une dépression endogène (causée par des processus internes), une personne a besoin de médicaments et « parler », « parler à un psychologue professionnel », sans prendre de médicaments, ne l’aidera pas. Il est important de comprendre que c’est vous qui êtes le plus intéressé par votre rétablissement : vivre dans un appartement propre, bien dormir et pouvoir profiter de la vie. Dans le cas d’une dépression exogène (causée par des facteurs externes), tout dépend du degré de gravité. Parfois, l’aide d’un psychologue suffit.

Mais encore, que peut faire la prévention ? La prévention peut concerner les premiers stades des réactions dépressives ou du syndrome d’épuisement émotionnel. La prévention est possible si vous avez déjà été confronté à la dépression ou à des réactions dépressives et que vous ne voulez pas y retomber. La prévention est possible pour la fatigue, qui n’est pas encore devenue une maladie.

Pour commencer, il faut toujours consulter un spécialiste. Peut-être que vous ou votre entourage avez besoin d’une aide professionnelle.

Ensuite, il convient de faire le point sur votre rythme de vie :

  1. Dormez-vous bien ? Combien de fois dormez-vous ? Votre horaire de sommeil est-il régulier ou fluctue-t-il d’un jour à l’autre ? Le corps récupère en dormant ; le sommeil est une sorte de remise à zéro pour le corps et le cerveau. Pendant le sommeil, les processus métaboliques nécessaires à un travail productif et à une bonne humeur se mettent en place, les informations de la journée sont absorbées et traitées, et le système immunitaire est rétabli. C’est pourquoi il est extrêmement important de dormir suffisamment.
  2. Vos repas. Mangez-vous plus que d’habitude ? Moins que d’habitude ? Vous n’avez pas faim, puis vous êtes rassasié jusqu’à ce que votre estomac soit terriblement lourd ? Ou êtes-vous rassasié dès que vous commencez à manger ? Les troubles du sommeil et de l’appétit sont les principaux critères, par exemple, d’une dépression atypique. La consommation de café ou de boissons énergisantes peut parfois provoquer une forte dépression émotionnelle ou cognitive. Surtout si vous êtes sensible à la caféine et que vous n’en avez jamais consommé dans de telles quantités auparavant.
  3. Marcher ou faire de l’exercice en douceur. Ces derniers temps, les gens ont essayé de résoudre le « problème de la tête » en oubliant que toutes les structures de notre corps sont connectées et qu’il vaut la peine de prêter beaucoup d’attention à son corps et à son activité physique. Il ne s’agit pas nécessairement de faire de l’exercice sur un tapis roulant (au cas où vous détesteriez cela), mais de marcher, de nager ou de danser, quelque chose que vous aimez et à laquelle vous pouvez participer activement.
  4. Contact avec l’environnement. Dans les moments difficiles, certaines personnes trouvent plus facile de rester seules. D’autres ont besoin d’être en contact avec le monde qui les entoure. Il est important de comprendre ce dont vous avez réellement besoin ici et maintenant. Écoutez votre voix intérieure et comprenez ce qui vous convient le mieux en ce moment : une soirée avec un proche ou une soirée en solitaire peuvent aider le psychologue.
  5. Attitudes cognitives. « Le psychisme apprend », et si vous pouvez changer votre façon de penser et d’appréhender ce qui se passe, vous pouvez faire beaucoup. Combien de fois vous blâmez-vous ? Ne vous accordez-vous pas de répit ? Peut-être êtes-vous constamment insatisfait de vous-même et ne vous sentez-vous pas épanoui ? Vos échecs vous frappent toujours durement et vous avez du mal à y faire face ?
    Créez des « cartes d’auto-assistance » qui reflètent les conditions qui menacent votre santé. Il peut s’agir, par exemple, d’une carte dont le contenu est le suivant : « À la fin d’une dure journée de travail, je me sens soudain plein d’énergie et j’ai envie de faire encore quelques choses. Mais il faut que je me calme et que j’aille me reposer, sinon je risque de m’épuiser ».
  6. Dirigez vos énergies vers vous-même. Lorsque l’on est déprimé, on perçoit les choses comme à travers un filtre « noir et gris ». Le monde qui nous entoure n’est pas satisfaisant et nous sommes horribles. Il est important de comprendre que votre corps est déjà « usé » et que si vous le « tuez » par le haut en vous battant, cela ira encore plus mal. C’est souvent difficile, mais il est important d’être toujours de son côté.